Production 100% verte de l’intégralité de l’électricité consommée en Belgique… du désormais déjà vu.
Une énième bonne nouvelle dans le secteur des énergies renouvelables, qui concerne chacun d’entre nous : pour la toute première fois dans l’Histoire de l’énergie belge, ce 29 mai entre 13h et 13h30, les parcs éoliens et les panneaux solaires à travers la Belgique ont produit suffisamment d’électricité verte pour couvrir la totalité de la demande du pays. Ensemble, ils ont généré 8.303 MW d’électricité (avec une part de 80 % de photovoltaïque et de 20% produit par l’éolien). Battant le record de dimanche dernier (7.695 MW) et celui de 2022 (7.112 MW avaient été produits le 11 mai 2022 exactement).
Et si ce record est une première, il devrait voir se succéder bien d’autres dans les semaines et mois à venir. D’une part parce que chaque jour, l’éolien et le photovoltaïque (en marge des autres ressources renouvelables) se développent un peu plus, tant en volume que sur le plan performance technologie, mais aussi et surtout parce que des effort consentis par chacun et chacune, tant à la maison que dans son entreprise, ont un impact également. Pour Benjamin Wilkin, directeur de l’asbl Energie Commune, il est important de le rappeler : « On joue en équipe. Ce n’est pas l’éolien ou le photovoltaïque à eux seuls qui vont gagner le match de la décarbonation. On doit aussi jouer sur la demande et pas uniquement sur l’offre. Consommer l’énergie différemment, adapter sa consommation, régler sa consommation, partager sa production ou adapter sa consommation à sa production. Autant d’éléments qui, tant sur le plan professionnel que privé, s’ils sont intégrés par chacun, peuvent contribuer à ce que chaque jour, on batte des records de taux de renouvelable dans la fourniture d’électricité en Belgique. Et que, là aussi, on soit champions du monde avant les autres. »
Et pourquoi pas que l’on arrive finalement à ce que la demande soit moindre ? Et qu’à l’inverse, l’offre de renouvelable soit suffisamment stable et adaptée à la demande – d’un point de vue horaire et volume- pour qu’elles coïncident et s’autosuffisent. Et permettent pourquoi pas d’en faire même profiter d’autres ? Sans plus devoir dépendre des énergies fossiles, des fluctuations du marché international et des drames qu’ils peuvent aujourd’hui encore, provoquer tant sur le plan écologique qu’économique et social.